« Cette crise a démontré qu’on ne peut accomplir de grandes choses pour faire avancer la science que si tous les acteurs de la santé - secteurs public et privé, corps médical, hôpitaux, universités et associations de patients - unissent leurs forces », nous explique Brigitte pour qui «collaboration» aura été le maître-mot tout au long de son mandat. Avant de repartir dans son pays natal pour y diriger notre filiale canadienne, elle nous a livré ses impressions sur la Belgique et le rôle-clé qu’y joue le secteur pharmaceutique.
En arrivant ici, j’étais loin d’imaginer que l’on connaîtrait une crise sanitaire sans précédent pendant deux ans ! Ce qui m’a le plus impressionnée en Belgique, c’est l’énergie, l’engagement et la résilience dont ont fait preuve aussi bien les collaborateurs de Roche que tous les acteurs du système de la santé.
J’ai toujours été convaincue que les acteurs de la santé devaient collaborer pour continuer à garantir les meilleurs traitements aux patients. Pendant mon mandat en Belgique, cette conviction s’est encore renforcée et concrétisée dans divers partenariats. Comme celui noué avec la Belgian Society of Medical Oncology visant à créer un cadre national pour la médecine personnalisée (GeNeo) ou encore l’échange d’expérience mis en place pour les organisations de patients belges et luxembourgeois (BEEPO).
En parlant de collaboration, j’ai eu la chance de diriger la Task Force Communication au sein de pharma.be, je suis très fière du travail que l’on a accompli tous ensemble pour que l’industrie soit plus transparente et qu’elle explique davantage la contribution qu’elle apporte à la société au sein de l’opinion publique.
Nous avons complètement revu notre modèle de fonctionnement pour donner plus d’autonomie et de responsabilités à nos employés. Nous n’avons plus de département Ventes et la fonction de délégué médical à vocation commerciale a été convertie en un rôle de partenaire. Nous faisons ainsi évoluer le rôle de notre entreprise de simple fournisseur de traitements et solutions diagnostiques en celui de véritable partenaire des soins de santé.
Le rôle du manager a changé. Un manager doit, aujourd’hui, faire preuve d’humilité, d’empathie et d’authenticité. J’ai appris que la gentillesse et la patience étaient essentielles pour permettre à ses collaborateurs de donner le meilleur d’eux-mêmes, de se réaliser.
L’accès aux traitements innovants est l’un des plus gros défis de notre industrie. La science est en train de révolutionner notre système de santé. C’est fascinant ! Les procédures de demandes de remboursement ne sont toutefois pas adaptées à ces magnifiques innovations ni à la valeur que celles-ci apportent par rapport aux thérapies existantes. L’industrie ne demande pas plus d’argent aux pouvoirs publics. Elle veut simplement s’assurer que l’on dispose des bonnes données pour prendre les meilleures décisions et garantir un système des soins de santé efficace et pérenne en Belgique.
Un gros challenge est de travailler avec toutes les parties prenantes (pouvoirs publics pour le remboursement, hôpitaux pour les essais cliniques…), de bien comprendre toutes les étapes du « patient journey » (du diagnostic au traitement) et de trouver les axes de collaboration pour permettre l’accès aux traitements innovants plus rapidement et plus efficacement. Enfin un autre défi majeur est de s’assurer que la Belgique reste une « pharma valley » compétitive, et donc pour ce faire, il faut avancer dans le domaine des données de la santé. La Belgique a tous les ingrédients nécessaires pour faire un bon gâteau (moi aussi, je me suis mise à la pâtisserie durant la pandémie!) mais ils ne sont pas encore mélangés dans un plat.
La complexité du système belge, avec ses différentes langues, régions et cultures, en fait aussi sa force et sa richesse. Les Belges collaborent énormément ensemble dans un environnement très propice à l’innovation, en particulier dans le domaine de la santé, où la Belgique est à la pointe . J’ai aussi été frappée par la qualité des hôpitaux, des centres de recherche et de ses collaborateurs qui parlent plusieurs langues. Sans oublier le niveau d’éducation qui y est phénoménal.
Je lui conseillerais de prendre le temps de bien comprendre la complexité de la Belgique et son système de soins de santé. Et aussi de rencontrer un maximum de parties prenantes pour continuer à faire avancer nos partenariats.
D’explorer le pays, de comprendre ses richesses culturelles, artistiques, gastronomiques… Ce pays est très humble et il offre tellement à une famille. Comme le dit Angèle dans sa chanson que l’on écoute en boucle en famille : « Bruxelles, je t’aime…Bruxelles, je t’aime… ». La Belgique va nous manquer !
Les dimanches en famille, comme les Belges les affectionnent et la cuisine belge. Plus spécialement, les moules-frites ! (rires)
A partir du mois de mai, Marie-José Borst remplacera Brigitte Nolet en tant que General Manager de Roche Pharmaceutiques pour la Belgique et le Luxembourg. Marie-José a commencé sa carrière aux Pays-Bas et a occupé divers postes au sein de Roche tant au niveau local qu’international pendant plus de 25 ans, dont ceux de dirigeante commerciale et responsable d’un domaine thérapeutique. Nous sommes ravis de l’accueillir au sein de notre filiale belge et luxembourgeoise et lui souhaitons beaucoup de bonheur et de réussite à ce nouveau poste.
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